154 jours de privation
Cher blog,
Bientôt cinq mois, que d’un commun accord, nous avons décidé d’observer un break. Ce fut une décision difficile mais elle s’imposait. Il me fallait du temps pour redéfinir mes priorités et tirer ma flemme sans culpabiliser. Mais très vite, je me suis rendu compte que tu occupais une place non négligeable dans mon épanouissement personnel. J’avais besoin de renouer avec ces longues heures de torture devant mon écran à rédiger des billets entremêlant humour, absurdités et messages positifs. A tel point qu’au bout d’un mois, j’avais décidé d’arrêter l’hémorragie et de m’y remettre.
Mais voilà, très cher blog, comme souvent, des éléments perturbateurs se sont ligués contre moi et mon projet de rétablir notre relation fusionnelle. Dans un premier temps, il y a eu ma mémoire (en collaboration avec ma bêtise). Mon mot de passe est bonnement resté introuvable malgré tous mes efforts pour m’en rappeler. Puis dans un second temps, l’apparition d’espaces publicitaires par ici ainsi que sur tous les autres blogs gratuits d’Overblog a fini par m’irriter. Je déteste ce genre d’intrusion. Et alors que je me lassais de la situation, des gens remarquables m’ont (re)donné confiance à travers différents messages m’exhortant à ne point flancher. Je pense aux avenants Kays et Prince, aux très aimables Hélène, Halilath et Farida mais surtout à l’atypique Mylène Flicka, celle là même qui m’avait laissé reprendre ici son billet saisissant sur la femme le 8 mars dernier. C’est un peu grâce à eux que je reviens aux "affaires".
Précieux blog, je te tourne le dos sur cet ultime billet mais je continue tout de même de blogger ici. Comme tu aurais pu le constater, je ne suis pas très doué pour les discours de rupture. J'espère juste que tu survivras assez longtemps pour témoigner de la relation ennivrante que nous avons eu. MERCI POUR TOUT !
Affectueusement.