Cette chose qu’ils appellent Femme
Comme chaque 8 mars depuis bientôt quatre décennies, la femme est célébrée un peu partout dans le monde. J'ai décidé, en guise d'hommage, de relayer un billet doctement écrit par une femme pour qui j'ai ENORMEMENT d'estime, de respect et d'adulation. Elle vous dira que j'exagère mais depuis que j'ai fait sa connaissance, je me trouve moins obtus. Rien que ça. Elle parle ici de la femme, de sa place dans la société d'aujourd'hui dans un style incisif, abrupt et atypique. Du made in Mylene Flicka quoi.
"Quel titre choquant direz-vous. Misogyne, machiste, sexiste, phallocrate et tout autre adjectif caractérisant justement l’offense qui est faite à ces charmantes créatures humaines, bien-sûr, dont je pus dire sans prétention aucune que je fais partie. Mais point d’irritation hâtive mesdames…et messieurs, vous aurez tout le temps et le loisir de vous insurger contre mon cynisme et l’ignominie de mes écrits. Alors, avertissement fait, je m’attends à ce que ceux qui poursuivent cette lecture soient des masochistes dans l’âme.
La société par sa phallocratie est profondément injuste envers les femmes…
C’est une évidence historique et dont les ramifications fondamentales s’étendent des pratiques et coutumes aux diverses religions. Et ce n’est ni la Sourate 4 AN-NISA’ du Saint Coran en son verset 34 ‘’ Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci ‘’ ni la Genèse 3 verset 16 ‘’Tu te sentiras attirée par ton mari, mais il dominera sur toi ‘’ qui me contrediront. Je ne suis pas une autre de ses féministes qui se ramassent à la pelle de nos jours brandissant leurs écriteaux égalitaires à tout-va et se contredisant une fois au chaud dans leurs maisons. Je revendique même cette supériorité…des hommes. Calmez-vous mesdames…une supériorité physique bien-entendu. La nature a été peu gratifiante envers les femmes question force mais parlant de séduction, de grâce, de sensualité, elles ont, nous en avons eu, une bonne dose. Je m’en vais vous parler de respect, de chosification et d’instrumentalisation, ces divers concepts s’imbriquant et dont les pourtours sont faits de ces atouts des femmes précédemment cités.
Quelle est la finalité de l’existence des femmes ?
Je me suis souvent posée cette question depuis le jour où j’ai pris conscience d’appartenir au genre qui ne laisse pas du tout indifférent l’autre genre. Autrement dit, les femmes sont nées ou ont été créées pour quoi ? Au même titre que les hommes ? Ou pour les hommes ? A leur service ? Après moult réflexions dans ma ‘’petite tête fragile de femme’’ et suite à mes observations de cette société, qui se dit de plus en plus progressiste, dans laquelle je suis née, je penchai pour cette dernière conjecture qui allait changer sa nature pour devenir une propriété. «Les femmes sont faites pour les hommes ». Sinon, comment comprendre que de statut d’être humain, les femmes soient devenues ‘’objets à main’’ ? Comment comprendre toutes ces femmes là, des plus jeunes aux plus vieilles, qui ne cessent de se comporter comme si plaire était leur fonction première ? Comment voir toutes ces femmes qui réclament l’égalité mais qui finissent toujours en missionnaire…que dis-je en soumissionnaire ? Je pèse mes mots…En 2014, j’ai fini par croire à ça : Les femmes se vendent. Les femmes se chosifient en objet sexuel. (…) Des fois, quand je sors de chez moi, je me sens comme un paquet de viande ou comme un gentil Toutou que ces Messieurs ne s’embarrassent pas de siffler à tue-tête en maîtres qu’ils croient être. J’imagine sans grande peine le calvaire de celles qui ont été plus dotées que moi. La compréhension de tout ceci est que la vertu des femmes et leur image dans la société est tributaire de leur statut matrimonial. Tellement que les femmes elles aussi en viennent à ne respirer, vivre que pour cela : Avoir ‘’le privilège de s’appeler Mme Machin CHOSE’’. Et c’est dans cette quête là qu’elles se chosifient…s’instrumentalisent à travers tous les artifices qu’elles mettent en œuvre pour attendre ce but ultime, Boire à la coupe du maître. Pathétique.
Vers quoi courent les femmes ? Quelle quête? Pour quel but ?
Je pense à ces femmes qui se dépigmentent de la tête au pied quitte à être multicolore ou à devenir des représentantes de choix des marques de sucreries : Fanta dans les endroits découverts et Coca Cola dans les recoins. Et pourquoi cela ? Parce que Leurs Grâces aiment les femmes claires…car elles sont les plus belles à ce qu’il paraît. Pour les jeunes filles pas trop défraichies par les nombreux hommes qui ont, à un moment donné, semblés être les bons et se sont révélés aussi irresponsables, odieux, incontinents, infidèles qu’immatures (Que Les Maîtres excusent l’insolence de leur humble servante…) et ont fini par les abandonner comme de vieilles serpillières après usage accéléré, la dépigmentation est un moyen de mettre plus en valeur la marchandise qui est encore de bonne qualité. Mais pour les vieilles femmes ridées, mariées, mères et grand-mères, la dépigmentation sert à quoi ? A se rappeler le bon vieux temps, espérant que le maître indifférent fasse l’effort de leur dire qu’elles sont belles quand bien même elles sont couvertes d’ecchymoses, que leur visage ressemble à un mélange révulsant de couleurs douteuses et qu’elles dégagent sous la chaleur du soleil une de ses odeurs à faire pâlir un clochard. L’objet de décoration qui a peur de perdre sa place, de finir aigri, relégué au grenier et remplacer par un autre objet qui vient à peine de quitter la fabrique, Pitoyable comme situation. Atteindre le but et ne plus savoir quoi faire…Classique. Je pense aussi à toutes ces jeunes filles de ma génération qui loin de prendre leçon des aventures de leurs aînées sont aussi connes…que dis-je faibles d’esprit que celles-ci sinon plus. Le nouvel atout à la mode c’est les fesses. Aussitôt ont-elles appris que cela rendait fous leurs Seigneurs les Maîtres, qu’elles se sont dépêchées d’en posséder coûte que coûte pour les exhiber outrageusement et sans aucun scrupules sur les photos et dans les rues…quitte à rendre ces messieurs vraiment…comment faire plus polie ? …hum quitte à rendre ces messieurs vraiment idiots. D’autres sont allées jusqu’à se faire des implants, d’autres se sont mises aux ingrédients culinaires en l’occurrence l’exhausteur de goût Maggi (Suppositoire à utiliser 3 fois par jour. Si l’absence de postérieur persiste, doubler la dose. Si aucun résultat au bout de 2 mois, consulter un vulcanisateur) s’exposant aux risques des infections. Les plus trouillardes ou pauvres, selon l’angle où l’on se positionne, se contenteront de suppléer à leur carence en renflouant leurs fessiers à coup de chiffons et autres artifices du même genre. Ceci fait, c’est la débandade dans les fils d’actualité pour lire celle qui aura le plus de j’aime, ou le plus de commentaires ‘’Tu es bandante’’ ou autres ‘’compliments’’ dégradant du genre. Le plus pathétique reste sans conteste les poses sur ces photos. Oh par tous les Saints ! On en voit qui se cambrent sans aucune pudeur comme ‘’ > ‘’ pour ensuite souffrir de mal de dos à n’en plus finir, ou celle qui se retournent carrément lascivement et de manière très suggestive pour les montrer afin que ces Messieurs puissent s’exciter derrière leurs écrans et chercher à prendre le numéro de la marchandise pour essayage ou utilisation à plus ou moins longue durée, selon la qualité de celle-ci. Je ne compte pas oublier non plus celles qui sortent carrément nues ou qui se prennent en photos ainsi. Puisque tout est montré, il n’y a plus rien à découvrir. Agir de la sorte et réclamer le respect est d’un tel paradoxe que cela fera rire un agélaste.
La quête d’un homme doit-elle nous conduire à nous aliéner ?
Ces femmes s’appartiennent-elles toujours ? Que comptent-elles provoquer ? De l’excitation ou de l’amour ? J’ai l’habitude de le dire. Une femme qui agit ainsi, ne doit pas espérer plus qu’une certaines turgescence. Mais quand on sait que ce complexe d’infériorité savamment cultivé par nos sociétés est de nature à induire un tel comportement, on est de moins en moins étonné. Aussi, ne suis-je pas dans mon bon droit quand je parle de choses ? Parce qu’au lieu de se créer une identité autre que celle qui les confine dans un rôle d’objets sexuels, les femmes s’enfoncent dans des bassesses qui ne sont pas dignes du ‘’roseau pensant’’ qu’elles étaient censées être. Elles ont perdu leurs cervelles au pied de leurs seigneurs. Elles confirment leur incapacité à ne penser autrement qu’à satisfaire les moindres désirs de ces mâles. Elles sont ces choses fragiles qui les exaspèrent, ces choses qui pleurent à tout va, ces choses qu’ils payent, ces choses qui courent derrière eux, ces choses…à leur service.
J’ai cru comprendre qu'aujourd’hui était la journée des femmes. Comme l’a dit l’autre, qu’elles en profitent, ça ne dure qu’une journée. Mais qu’elles en profitent pour retrouver l’amour de soi, cette dignité, cette fierté qui force le respect. Croient-elles être une exception à la maxime ‘’Le respect ne se donne pas, il se mérite’’ ? Naïf. Mais l’auto-instrumentalisation des femmes n’est pas un nouveau prétexte pour renier un minimum de considération de la part de nos… seigneurs les maîtres qui se croient tout puissants car je ne sais qui leur a mis dans la tête qu’ils nous étaient indispensables. Les femmes resteront malgré leur naïveté et leurs faiblesses légendaires le socle de l’humanité. Les dénigrer, les humilier, les violenter parce qu’on se croit le plus fort restera toujours une lâcheté, un crime contre l’humanité. Et rien ne pourra justifier de tels traitements. Parce qu’une femme, ça demeure un Homme. "
Ps : La totalité du billet se trouve ici. J’ai dû raccourcir (bien sûr avec l’autorisation de l’auteur) pour des raisons de flemmardise. Pour les suggestions et remarques, vous pouvez la contacter ici ou ici. Pour tout ce qui concerne le côté financier, on ne sait jamais, je suis son trésorier, contactez moi directement :P